Acidité gastrique, surpoids, dépression… traitez le foie (partie 2)

 

Résumé de la 1ère  partie : les troubles digestifs avec acidité (œsophagique, intestinale, systémique, …) ne sont rien d’autre qu’une prolifération microbienne dans le tube digestif assurée par :

  • Un excès de consommation de glucides (sucres, féculents, …)
  • Du stress

 

Nous retrouvons alors surpoids et production d’une bile toxique, agressive pour les intestins, aboutissant à un microbiote perturbé et une dysbiose siège de processus inflammatoires et immunitaires.

 

Un reflux gastrique avec stéatose hépatique entraine à terme une baisse de l’immunité et de la vitalité(stress, fatigue chronique, dépression).

 

Par quel mécanisme ?

 

L’inflammation de la graisse viscérale déjà sur- produite en cas d’excès glucidiques, pourra alors être co-responsable :

– de la stéatose hépatique aggravée ou non en NASH et aggravant la synthèse de bile toxique

– d’une diminution de l’immunité générale, favorisant la prescription d’antibiothérapie délétère pour le microbiote (cercle vicieux). Ce système immunitaire déprimé laisse la voie libre aux virus comme l’hépatite A ou le CMV (cyto-mégalo-virus).

– d’une diminution de l’activité du nerf vague (Système Nerveux Autonome nitrinergique) réduisant la vidange gastrique (donc favorisant les reflux acides) et d’une certaine immobilité de toutes les parois digestives : estomac, intestin grêle… et psychisme qui sont alors à l’image du foie : au ralenti.

 

 

L’acidose et la stéatose entrainent déprime et DEPRESSION.

 

 Le lien entre équilibre alimentaire, santé mentale et santé immunitaire est ici souligné.

Cet état de dépression psychique et immunitaire est aggravé par la mauvaise assimilation de nutriments.

 

Des mal absorptions alimentaires telles que le magnésium ou la vitamine D* et autres micro nutriments (zinc, sélénium, … en lien avec de mauvaises assimilations des oméga-3) sont les premiers nutriments dont le manque accompagne le stress, l’oxydation cellulaire ou la dépression.  (*rappelons, qu’il suffit de s’exposer à la lumière pour modifier le microbiote et stimuler la synthèse de vitamine D… d’où l’intérêt de l’activité physique en extérieur)

 

L’oxydation se répercute au niveau adipocytaire, et hépatique, aggravant ainsi les troubles d’assimilation de nutriments ou certains dérèglements hormonaux.

 

 

Disons-le autrement : si vous (ou vos patients) vous sentez fatigué en permanence, dérangé au niveau digestif ou que vous tombez facilement malade : c’est votre comportement alimentaire qu’il va falloir regarder de plus près.

 

Quelle est votre consommation en sucres ? En féculents ? Grignotez-vous ? Mangez-vous sans faim ou au-delà de votre faim fréquemment ?

 

Le corolaire : votre consommation en légumes (cuits et crus) devrait être augmentée, et donc… systématique, AVANT d’imaginer prendre un quelconque complément alimentaire !

 

 

 

A la mode (mais néanmoins digne d’intérêt) : le jeune intermittent. Car il est parfois plus efficace de ne pas manger du tout que de manger juste un peu. Un manque temporaire en glucides peut effectivement réguler efficacement la digestion, l’insulinémie, les reflux et cette acidose mal localisée par excès calorico-glucidique… mais (j’en viens à la critique du jeune intermittent) cela ne doit pas vous empêcher d’augmenter vos apports en légumes.

 

 

 

Car nous traitons ici l’excès de glucides, tout autant que le manque en micro-nutriments ou en fibres. C’est la diversité alimentaire que nous visons ici : les céréales (raffinées qui plus est) n’étant normalement qu’une toute petite portion des végétaux dont nous avons tant besoin (je n’ai pas dit qu’il fallait être végétarien).

 

 

 

Passons à la version « énergétique chinoise »  : retrouver sa vitalité, reviens a retrouver un système digestif efficace, un foie et un estomac puissants.

 

Cela commence par une meilleure alimentation mais cela ne sera pas suffisant si l’on ne remonte pas en parallèle l’énergie, le feu digestif, les capacités d’assimilation.

 

  

 

  • Le foie et la vésicule biliaire doivent produire et déverser une bile saine
  • L’estomac doit retrouver sa capacité à produire suffisamment d’acide
  • Nous devons équilibrer le microbiote et limiter l’inflammation intestinale
  • Le système immunitaire, sera renforcé, aidé.

 

 

 

 

 

 

 

FOIE – ESTOMAC – INTESTINS et leurs niveau énergétiques associés seront à rééquilibrer

 

 

 

Les saveurs énergétiques DOUCES et PIQUANTES seront à renforcer au détriment de l’acide :